Mis en lumière lors des dernier Jeux Olympiques de Rio, ce jeune sportif ne cesse de m'impressionner par sa force mentale et sa vision de la vie.
Une belle leçon, en toute humilité.
Théo Curin, 15 ans, est déjà l’un des plus grands espoirs français de la natation. L’eau, c’est sa vie, sa passion. Et pourtant, Théo n’a ni jambes, ni bras. Amputé des quatre membres à l’âge de six ans après une méningite bactérienne foudroyante, il nage comme un poisson dans l’eau.
"C’est mon élément. Dans l’eau, j’oublie mon handicap, je me sens libre", a-t-il confié à 20 Minutes. Aujourd’hui, Théo Curin se jette dans le grand bain et a même pu disputer les championnats de France d’handi-natation de Montpellier, qu'il a remporté au 50 mètres dos.
Cette passion, il la doit à ses parents. En 2006, ils contactent le nageur handisport Philippe Croizon. Il faut dire que Philippe Croizon force l’admiration : si lui aussi est amputé des quatre membres, cela ne l’a pas empêché de traverser la Manche à la nage. Le sportif conseille alors aux parents de Théo de le mettre à la natation. Au fil des années, Philippe Croizon ne cesse de soutenir son "mini-moi", comme il l’appelle, et devient son mentor, son modèle.
Théo redouble d’efforts. Des efforts qui finiront par payer, puisque l’adolescent, qui s’entraîne quatre heures par jour en plus de ses cours, est qualifié aux Mondiaux handisport à Glasgow, du 13 au 19 juillet prochain.
De quoi lui permettre de s’imaginer aux Jeux paralympiques 2016 de Rio, en septembre, auxquels il vient tout juste de se qualifier. "Je rêve parfois d’être sur la première marche du podium, d’entendre la Marseillaise, de la chanter…", a-t-il confié à France 3. "C’est un rêve. Et j’espère qu’un jour, ça deviendra réalité." C’est tout ce qu’on lui souhaite.
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